Baselworld 2015: Monaco V4 Phantom
Baselworld 2015: Monaco V4 Phantom
Totalement noire. Totalement mat. Racée. Sans compromis. Quasiment furtive.
Réalisée tout en fibre de carbone, sa boite, mais aussi les 7 ponts de son fameux mouvement doté de la célèbre transmission à micro-courroies dentées microscopiques (de la taille d’un cheveu, jusqu’à seulement 0,07 mm de large) avec sa masse linéaire qui se déplace sur un rail et ses roulements à billes : c’est la Monaco V4 Phantom.
Pour la version 2015, la grande nouveauté réside dans la boite de la montre réalisée en CMC (Carbon Matrix Composite) et les 7 ponts de son mouvement qui ont été réalisés eux-aussi en CMC (Carbon Matrix Composite). C’est une technique particulière qui a été utilisée pour les fabriquer, à savoir avec du carbone « orienté », c’est-à-dire que les fibres de carbone ont été orientées dans le moule, puis microbillées, leur offrant un rendu « brossé vertical mat noir » régulier particulièrement élégant. Tout le cadran est dans les nuances de gris foncé ou noir. Les aiguilles par exemple ont été facettées satinées, traitées Titanium Carbide Coating, avec du SuperLuminova™ gris anthracite. Seuls les rubis (48 pierres au total dans le mouvement) font apparaitre de discrètes petites touches rouges.
Au final, mécanique d’Avant-garde pour la conception de son mouvement, performance technique avec la maitrise de la fibre de carbone, savoir-faire horloger pour le développement, la fabrication et l’assemblage à la main chez TAG Heuer à La Chaux-de-Fonds en Suisse, la Monaco V4 Phantom est une version contemporaine racée, ultra légère et plus résistante aux chocs, avec un design particulièrement affuté pour cette grande complication.
Pour mémoire, la première Monaco V4 a été présentée en 2004, il y a 11 ans. L’appellation V4 provient de la platine en forme de V qui porte les quatre barillets montés en série, deux par deux, sur des roulements à billes. Inclinés à +/-13°, ils évoquent les cylindres d’un moteur de voiture de Formule 1. Avec sa transmission par courroies et sa masse linéaire qui se déplace sur un rail droit au lieu de tourner comme de coutume (sous brevet), la Monaco V4 a bouleversé les principes fondamentaux de l’horlogerie mécanique. Logée dans le boîtier carré de la Monaco portée par Steve McQueen dans l’inoubliable film Le Mans en 1971, la première Monaco V4 a été honorée du prix du Red Dot Design Award en Allemagne, du prix Watch of the Year du magazine Wallpaper et du prix Best of What’s New du magazine Popular Science.