Avec son Chronomètre à Tourbillon, Leroy renoue avec son riche passé dans la chronométrie. 

Il rend hommage aux travaux d’un père et de son fils tous deux horlogers du Roi Louis XV, Julien (1686-1759) et Pierre Le Roy (1717-1785) : Père de la chronométrie moderne,  inventeur de l’échappement libre et lauréat d’un double prix de l’académie royale des sciences pour ses travaux sur la chronométrie de marine.

Héritage  d'un patrimoine historique d'exception, datant de plus de 300 ans, la Maison Leroy de nos jours, s’est lancée le défi de faire revivre les codes fondamentaux de l'esprit qui ont inspiré  Leroy depuis sa fondation (1713) à travers des réinterprétations contemporaines. 

Le Chronomètre à Tourbillon est la pièce maîtresse de la nouvelle collection OSMIOR pensée comme hommage à la richesse du patrimoine chronométrique de la Maison Leroy. 

Sous des apparences extrêmement épurées et respectueuses des codes et de la tradition horlogère de la belle horlogerie française, se cache une mécanique ingénieuse et innovante. Les références historiques et les mouvements utilisés lors des concours de chronométrie - lieux de compétition pour les horlogers jusque dans les années 1970 - ont imposé tout naturellement le choix du Tourbillon.

Cet héritage perdure, car la victoire remportée dans le concours international de Chronométrie en 2013 dans la catégorie Tourbillon est venue s’ajouter aux 384 médailles d’or détenues par LEROY.

Le calibre manufacture L100 à remontage manuel, entièrement conçu et construit dans notre Manufacture du Sentier dans la vallée de Joux, est doté d’un échappement à impulsion directe au balancier avec une  roue d’impulsion et une roue d’armage pour la force constante et paré d’un spiral avec deux courbes terminales. Le mouvement s’exprime dans un élégant boîtier rond en or (rouge 5N, gris au palladium ou bicolore) de 41mm  de diamètre dévoilant un magnifique cadran en émail grand feu, inspiré des montres de poche Leroy du XIXème siècle.

Particularités du Calibre Leroy L100 

Ce calibre inédit est un véritable chef d’œuvre de mécanique horlogère avec 953 composants, presque autant que la LEROY 01 pièce iconique de l’histoire de notre Maison ! 

L’architecture du mouvement et son bâti sur piliers sont inspirés des premiers chronomètres de marine du 18^ème siècle. Le pont de barillet est décoré par une technique traditionnelle aujourd’hui disparue de brossage manuel de poudre d’argent.

Le mécanisme de mise à l’heure inspiré de la pendulerie française début du 18^ème siècle est mis en valeur par un « mat de Genève ». De même, que la finesse et la géométrie du rouage de finition sont inspirées de la même époque. 

Le calibre est doté d’un échappement à impulsion directe inédit (une grande impulsion directe et une petite impulsion indirecte/oscillation) inspiré de l’échappement « Duplex » mis au point par Pierre Le Roy, et faisant l’objet d’un dépôt de brevet pour son ingénieux mécanisme d’auto-compensation des variations thermiques. Le balancier dispose d’un système permettant de compenser les effets indésirables (perturbation de la précision de marche) de la dilatation du spiral au-delà des températures habituellement maîtrisées dans un mouvement horloger.

Les palettes d’impulsion sont en diamant toujours dans la logique d’une réduction des frottements, donc d’augmenter l’efficience dans la transmission d’énergie et d’atténuer l’usure.

Le balancier avec 4 vis de réglage est équipé d’un spiral, fabriqué par la Manufacture de Spiraux et Echappements (MSE) faisant partie du Groupe Festina tout comme LEROY. Ce spiral possède une double courbe terminale, décrite dans la théorie horlogère, mais jamais utilisée en série à ce jour et montée dans les ateliers LEROY par nos horlogers. Il s’agit de deux courbes  - une intérieure et une extérieure qui favorisent l’isochronisme tout en permettant le déploiement parfaitement concentrique en position verticale. Ces deux courbes éliminent également tout éventuel effet  de balourd, décrit dans la littérature horlogère comme « effet de Grossmann » (Jules Grossmann 1829-1907). Elles permettent également de neutraliser l'effet, dit  de Caspari (chef du service de chronométrie de la Marine française 1900), dont les travaux sont basés sur les découvertes de Pierre Le Roy qui avait constaté par une approche empirique que chaque spiral a une longueur spécifique, lui conférant un isochronisme parfait.  

Le calibre oscille à 18’000 A h (2,5 Hz) avec un balancier d’une grande dimension favorisant la précision de réglage à long terme.

Partie intégrante de l’échappement, un dispositif de force constante permet d’assurer une amplitude stable pendant toute la durée de la réserve de marche.

Toujours dans l’idée d’un déploiement de l’énergie le plus constant possible sur toute la durée de la réserve de marche, la fusée-chaîne garantit une linéarité exemplaire du couple afin de  fournir l’énergie nécessaire pour réarmer l’échappement à force constante. 

La chaîne en elle-même est une merveille de miniaturisation et de précision avec 105 maillons de 1,55 mm chacun pour une longueur totale de 16,275 cm !

L’esthétique de la cage de tourbillon provient de l’horlogerie française du 18^ème siècle, tout comme le rouage. Le pont de la cage de tourbillon est traité dans un poli bloqué.

En hommage à Pierre Le Roy, premier horloger à avoir fabriqué un chronomètre de pont pour la navigation maritime, nous avons choisi un mécanisme de seconde morte permettant à la trotteuse de marquer le pas. Inspiré de la même idée que sur l’échappement Duplex avec sa double roue d’échappement, deux ancres superposées, mais solidaires permettent de décomposer le saut de la seconde.

Affichage 

Le “Chronomètre à Tourbillon” propose un affichage heures, minutes et une seconde morte centrales arborant des aiguilles en acier  ajourées. Par ailleurs la subtilité de l’indication de la réserve de marche rend hommage à Julien Le Roy (Père de Pierre Le Roy), inventeur de la montre à toc et sur laquelle se trouvait l’indication discrète de cette fonction. Le repère en forme de losange est peint sur un disque en émail grand feu – rapporté au cadran –visible sous une grille rappelant le motif de tapisserie de la montre tabatière faite pour Marie-Antoinette et datant de 1788 (Collection Musée Leroy et signée par Basile-Charles Le Roy). Le disque tourne sur un axe de 300⁰ de 11h à 1h en sens antihoraire pour indiquer la réserve de marche de 72h.

Un style incomparable, décorations et finitions artisanales 

Le design respecte scrupuleusement les codes identitaires des œuvres d’art signées Leroy des siècles passés avec la mise en œuvre de techniques de métiers d’art avec notamment une grille finement ciselée  et apposée au-dessus du cadran reproduisant le motif de tapisserie d’une montre historique faite pour Marie-Antoinette.

Le cadran est façonné en émail grand feu avec des chiffres romains en champlevé sortis de la plaque de base en or et sont satinés sur la version couleur ivoire et polis sur celle en bleu royal. 

Le boîtier rond est une subtile recherche de style avec des cornes intégrées et se décline en 3 versions: or rouge 5N, or gris palladium (non rhodié) et une variante en bicolore. 

Il est constitué de 4 parties : lunette polie, carrure satinée circulaire,  godrons et cornes polis et un fond à clapet guilloché. 

L’inspiration des montres de poche LEROY du 19^ème siècle a motivé le choix de ce fond à clapet décoré par un motif de guillochage « grain d’orge » fait main. L’ouverture du clapet est actionnée par un dispositif sur la couronne qui permet de déverrouiller ce fond secret et de dévoiler au travers de la glace de fond le magnifique calibre L100. 

Les roues du mouvement sont roulées et polies selon les standards qualitatifs les plus élevés. Toujours dans le plus grand respect des règles de l’art qui font d’un objet haut de gamme, les ailes des pignons sont polies au moyen d’une meule en bois. Les aciers sont décorés « Mat de Genève » ou poli bloqué noir. Le pont de barillet est décoré avec un grainé « poudre d’argent » appliqué par brossage manuel. Toutes les vis sont bleuies à la base, afin d’éviter l’oxydation, tandis que les têtes de vis sont polies bloqué noir. Les profils des gouttes sont aussi polis.  

Le garde-temps arbore un bracelet en alligator cousu main et doublure alcantara, avec une boucle ardillon ou déployante deux lames.

Chaque Chronomètre à Tourbillon est numéroté individuellement puis livré avec son propre certificat de marche chronométrique issu de l’Observatoire de Besançon. Ce dernier teste la tête de montre pendant 15 jours consécutifs et à l’issue de ces tests impitoyables chaque platine est poinçonnée avec le symbole « Tête de Vipère». 

Le Chronomètre à Tourbillon Leroy est synonyme de précision, excellence de la qualité, garantie d’un prestigieux savoir-faire horloger en évolution constante. Cet instrument intemporel est destiné à devenir une référence incontestable en matière de pièces classiques.