Baselworld 2014: La machine à signer, l’art des automates selon Jaquet Droz
Baselworld 2014: La machine à signer, l’art des automates selon Jaquet Droz
Il y a bientôt trois siècles, Pierre Jaquet-Droz émerveillait les cours royales d’Europe en présentant ses trois fameux automates au réalisme saisissant : l’Écrivain, le Dessinateur et la Musicienne. L’Écrivain était le plus étonnant, puisqu’il était déjà possible de programmer la phrase qu’il allait rédiger d’une écriture cursive. Véritable mythe, cet automate est considéré comme l’ancêtre de l’ordinateur. Il a fait l’objet de nombreuses études scientifiques, mais a aussi inspiré Martin Scorsese pour son film « Hugo Cabret ». La volonté des Artisans de Jaquet Droz de perpétuer ce savoir-faire unique n’a jamais disparu. Preuve en est la stupéfiante Machine à Écrire le Temps, présentée en 2009, ou, plus récemment et en miniature, les animations naturalistes peuplant les cadrans de deux montres d’exception : The Bird Repeater et The Charming Bird.
Cette année, Jaquet Droz franchit un nouveau pas en dévoilant « la Machine à Signer », un automate étonnant et intimement inscrit dans son temps. Merveille de miniaturisation, reprenant en version XXS la technique historique des cames, « la Machine à Signer » a la taille du plus emblématique des objets de ce début de millénaire : le smartphone.
Sécurisée grâce à un code à 4 chiffres, remontable à l’aide d’un mécanisme manuel activé par un levier situé sur le flanc du boîtier gris et noir, la « Machine à Signer » est un trésor technologique et entièrement mécanique usiné sur mesure pour son propriétaire, au design aussi contemporain qu’épuré. Deux simples pressions du doigt suffisent à libérer un bras articulé et un stylo. Grâce à des mouvements d’une grande complexité, animé par un jeu de cames réalisé à la main afin de reproduire une écriture liée et naturelle, « La Machine à Signer » reproduit à l’identique la signature de son détenteur. Une performance à admirer à travers une fenêtre transparente dévoilant le mécanisme et attestant, à l’heure du triomphe digital, de la beauté unique et magique de la mécanique d’exception signée Jaquet Droz.